La Concupiscence

La Synesthésie de l'Âme

   La concupiscence du latin "concupicere" : « convoiter » signifie : penchant qui pousse la nature humaine au mal, aux plaisirs défendus.

   Selon les Pères de l’Église, Adam et Ève furent établis dans l’état de justice et de sainteté. Article de foi, défini par le concile de Trente. Dieu octroya au premier homme trois sortes de dons : naturels, surnaturels et préternaturels.

   On entend par naturel tout ce qui fait partie de l’essence d’un être, tout ce qui est dû à sa nature ; ses propriétés, sa fin et les moyens d’atteindre sa fin : « l’homme de par sa nature, est un animal raisonnable ». La raison et la liberté sont donc pour lui des dons naturels.

   On entend par surnaturel ce qui dépasse les exigences de toute nature, créée ou possible : « La vision béatifique et la grâce sanctifiante » le bonheur de voir Dieu face à face sont pour l’homme, comme pour l’Ange, des dons surnaturels absolus.

   On entend préternaturel tout ce qui est au-dessus des exigences d’un être, mais ne dépasse pas les exigences des êtres d’ordre supérieur : « l’immortalité est une propriété naturelle à l’ange, car l’ange est pur esprit et l’esprit est, de par sa nature immortelle. L’homme au contraire, par son corps, est mortel. D’où il suit que l’immortalité du corps constitue pour l’homme un don préternaturel, ou surnaturel relatif ». 

   Nous pouvons comprendre que Dieu accorda au premier homme, des dons préternaturels, tel que l’immunité de la souffrance. Dieu a attaché l’âme humaine dans un jardin de délices, Adam et Ève devaient y travailler, sans effort, sans peine et sans souffrance. 

   Les Pères de l’Église précisèrent, Adam et Ève furent comblés par Dieu de toutes sortes de dons auxquels ils n’avaient aucun droit. Il est bien entendu que, par suite de la liberté qui était une faculté des facultés maîtresses de leur nature, l’abus de tant de grâces restait une hypothèse possible. Par ailleurs, il convenait que le bonheur, dont nos premiers parents jouissaient déjà au Paradis terrestre et qui n’était que le prélude d’un bonheur plus complet qui devait leur échoir au Ciel, ne fût pas un simple don gratuit, mais la récompense de leur fidélité. Comme les Anges, Adam et Ève furent donc soumis à une épreuve. Dieu leur défendit de « manger du fruit de l’arbre de la science du bien et du mal. » Par ce commandement, le Créateur voulait rappeler à la créature sa sujétion : « Il donne un précepte à l’homme, dit BOSSUET, pour lui faire sentir qu’il a un maître ; un précepte attaché à une chose sensible, parce que l’homme est fait avec des sens ; un précepte aisé, parce qu’il voulait lui rendre la vie commode, tant qu’elle serait innocente. »

 

   Donc nos premiers parents écoutant la voix du démon qui se présenta à Ève sous la forme d’un serpent, transgressèrent le commandement de Dieu, sur le témoignage de Saint Paul (Rom.v,12) qui affirme « par un seul homme le péché est entré dans le monde. » 

   Les causes, qui entrainèrent nos premiers parents à la désobéissance, furent l’Orgueil « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Gen., III,5), avait dit le serpent à la femme. Pénétrés de leur propre excellence, ils voulurent donc s’égaler à Dieu ; de la part d’Ève, un double sentiment de curiosité et de sensualité « la femme vit que le fruit était bon à manger, agréable à la vue et désirable pour acquérir l’intelligence. » (Gen., III, 6)

   De la part d’Adam une complaisance coupable pour Ève, dont il écouta les suggestions : Dieu lui reproche d’avoir écouté la voix de sa femme (Gen., III, 17). 

   La désobéissance d’Adam et Ève fut un péché très grave, car Dieu leur avait soumis un commandement suprême et unique dans les cieux, ne pas convoiter le mal.

 

   La table de 1 décrypte la numération racine de la concupiscence : 

   LE COMMANDEMENT SUPRÊME = 234 : ce nombre est la racine de la concupiscence. 

   LA TRANSMISSION DU MAL = 234 : la concupiscence.
 

   Décodage de la racine avec la table de 9 : 

   MAL = 234 : la racine qui pousse la nature humaine à toutes sortes de péchés. 

   Donc d’après saint Paul, il y a donc eu péché chez un seul homme, et ce péché avec ses suites est devenu universel en se transmettant à toutes les générations humaines. La croyance de l’Église sur la transmission du péché originel fait donc partie à la fois de la révélation évangélique, de la révélation mosaïque et de la révélation primitive. Elle remonte, en un mot, à la chute d’Adam. Mais rien n’empêche aux chercheurs de vérité d’interpréter certains détails des écritures saintes dans le sens symbolique et même cabalistique. Certains érudits de l’Église admettent cette interprétation de détail, comme quoi il est permis de croire que ni le serpent tentateur, ni même le démon, caché sous la forme du serpent, n’ont parlé réellement, et que les paroles entendues par Ève ont été l’écho d’une tentation suggérée par le démon et qui ont simplement résonné dans son âme.
 

   Pour bien comprendre la nature du péché originel, il importe de distinguer entre le péché actuel et le péché habituel. Le premier exprime l’action par laquelle nous transgressons volontairement la loi de Dieu ; le second exprime l’état dans lequel nous nous trouvons après le péché. Il va de soi que le péché originel n’a été péché actuel que chez Adam et Ève, tandis que pour leurs descendants il n’est et ne peut être qu’un péché habituel, un état de péché. C’est en tant que péché habituel, et considéré spécialement chez les descendants d’Adam et Ève, que nous recherchons dans notre étude la nature ou la cause du péché originel.

 

   Étude symétrique « LE PÉCHÉ ORIGINEL » avec la table de 9 :

   Le Péché Originel

   ANNONCER = 666 : la magie des trois un certificat pour la vérité.

   L’APOCALYPSE = 999 : ici nous avons la révélation exacte de la chute d’Adam et Ève.

   LA KABBALE = 666 : c’est l’Arbre de la science du bien et du mal, dont les fruits sont dangereux pour la créature.

   LA SCIENCE DU BIEN ET DU MAL = 1665 : conformité cabalistique.

   JARDIN SECRET = 999 : un lieu dangereux pour l’âme humaine non éduquée pour maitriser les énergies.

       

  

  

   L’éducation divine était prévue par la divinité pour l’homme : 

   Gen 2.15 : « Dieu prit l'homme et l'établit dans le Jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. »
 

   La compréhension complexe de la chute : 

   ABSTRAIT = 666 = ADJECTIF : le péché originel par définition est difficile à expliquer, c’est métaphysique, il nous faut une analyse symétrique pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette chute de la créature.

 

   Le fondement cabalistique, la vue d’ensemble de cette complexité mystique : 

   L’ORIGINE DU PÉCHÉ = 1332 (666x2) : la source exacte de la chute.

   LE MOT USUEL = 666 = MOT CABLÉ : la symétrie miroir nous transmet le mot référence de la chute.

 

   Voici le mot qui va nous donner la représentation exacte du fondement de la chute : 

   SYNESTHÉSIE = 666 : L’étymologie de ce mot provient du grec syn, « avec » (union, association) et aesthésis « sensation et perception ».

 

   Définition cabalistique : « Métaphore utilisant des similarités entre des expériences perçues par des modalités de perception différentes, créant l’illusion des sens. » 

   Définition littéraire : « Coexistence de plusieurs sens dans une œuvre. » 

   Définition psychologique : « Trouble psychologique qui fait faire au cerveau une association de différentes sensations qui ne sont pas liées entre elles. »
 

   Ce n’est pas une étude sur les relations fonctionnelles (neurologiques) du corps humain, mais sur un phénomène de sensation et d’union entre l’âme humaine et son jardin secret que Dieu a donné la créature.

 

   Voici la signature géométrique qui définit exactement la synesthésie

   La signature géométrique du péché originel 

   Voir étude : Le Péché Originel

   La synesthésie est un phénomène complexe de l’âme humaine qui lui ouvre certaines portes de la connaissance pour percevoir son Jardin secret d’une façon différente que Dieu lui avait dédié à l’origine.

   Le scellé de la créature est un nœud ou un réseau d’information et en même temps c’est un émetteur puissant de sensation. C’est par ce réseau, le nœud de l’âme humaine que le serpent a émis un écho de perception et de sensation à découvrir.

   La synesthésie de l’âme humaine a brisé le scellé et ainsi permis le jardin d’envelopper l’ego ou d’enfermer l’âme humaine dans la matière (incarnation).

  Le caractère fonctionnel de la synesthésie a permis de faire une union sensitive animale entre l’âme humaine et son jardin. C’était l’interdiction divine de s’alimenter par l’intérieur des flux énergétiques du Jardin secret.

   À l’origine les cinq sens étaient des organes subtils de l’âme humaine (voir l’étoile de la signature géométrique), par sa chute dans la matière, le toucher spirituel s’est transformé en toucher animal et ainsi de suite pour les autres.

   Par exemple : la nourriture spirituelle a été déviée de sa mission originelle en se transformant par une règle alchimique devenue nécessaire que le cabaliste nomme notre alimentation infernale quotidienne (minérale, végétale et animale). Et ainsi de suite pour les autres sens, nous pouvons comprendre que tout est devenu mécanique dans la jouissance, comme dans la souffrance.

   Cette union sensitive entre l’âme humaine et son Jardin a permis à celle-ci de découvrir les pulsions animales qui étaient cachées à l’intérieur du Jardin dans un état latent. La brisure des scellés a mis en éveil ce feu atomique très dangereux pour les deux créatures qui n’étaient pas préparées à les dominer.

   La synesthésie de l’âme humaine l’a rendu déficiente sur ces véritables capacités spirituelles, sa mobilité spirituelle s’est transformée en mobilité animale, impulsive, affective sur des besoins mécaniques.

   ALLUME-FEU = 666 : authentification de la magie des trois.

   LE PÉCHÉ SYNESTHÉSIQUE = 1332 : les cinq sens de l’homme spirituel ont été troublé par la capacité à son âme de percevoir un autre état de connaissances en dehors de sa région spirituelle. En effet il y a eu l’apparition d’une nouvelle production d’excitation curieuse qui a propulsé l’âme dans un domaine interdit. La synesthésie de l’âme a donné naissance à l’homme animal doué d’intelligence.

   TRANSFERÉE = 666 : la chute de l’âme c’est le transfert de l’homme spirituel vers l’homme animal.

 

   La visite de l’âme humaine dans le jardin fut pour les créatures un plaisir et une jouissance éphémère. Les cinq sens spirituels se sont transformés dans le plan inférieur en haine, amour, désirs, vices et autres. L’homme est tombé dans la servitude à travailler pour suivre le bien et à fuir en permanence le mal.

   Le langage spirituel est devenu un langage animal de longue durée avec des travaux alchimiques à la clé. 

   TRAVAUX = 666 = TRENTE-SIX = 666 = TRANSMUTES : la somme des entiers de 1 à 36 donne le nombre 666, ce qui invite à comprendre que ce nombre dynamique représente les divers travaux alchimiques à effectuer pendant le pèlerinage de l’âme humaine sur Terre.

 

   Le Créateur a créé une architecture fabuleuse pour l’âme humaine, une œuvre d’art complexe avec des possibilités d’associations extrêmement variées entre l’âme et le corps (jardin). L’œuvre d’art deviendra parfaite lorsque les cinq sens seront retransférés dans le domaine spirituel (la résurrection de la chair).

   Les scientifiques parlent de la synesthésie en la comparant à de la musique avec plusieurs couleurs musicales. Une admirable harmonie avec des associations de rythmes, de formes, de couleurs, de pensées etc.., de l’atmosphère dans laquelle cet art a été réalisé et de l’accord parfait de tous ces éléments.

   Les effets sensoriels de l'art, en particulier de la musique, sont extrêmement variés et non moins complexes.

   En terme cabalistique la synesthésie est la perception sensitive erronée de l’âme pour unir deux univers non compatibles. C’est le dérèglement des cinq sens spirituels vers des convoitises matériels ou charnels. Les Pères de l’Église nomment ce dérèglement originel : la concupiscence de la chair, de l’esprit et des yeux.

 

   La table de neuf donne une précision complémentaire : 

   SYNESTHÉSIE = 1332 = DÉREGLEMENT DE L’ÂME : l’ambition insensée du serpent et de la créature.

   La synesthésie révèle des informations constituant la réalité, des formes, des couleurs, des sons, des symboles et beaucoup d’autres choses et elles sont toutes unies par une nature vibratoire et énergétique du monde. Il ne s’agit donc pas d’une « maladie », mais d’une faculté naturelle pour les âmes humaines de percevoir des résonances subtiles entre les fréquences d’un univers vers un autre. La synesthésie fut un phénomène saisissant à ressentir pour Adam et Ève, qui en même temps a permis d’ouvrir les portes de la kabbale, un univers captivant de connaissances.

   La table de 1 précise la fameuse conséquence de la chute de l’âme humaine :

   SYNESTHÉSIE = 148 = ESCLAVE DU JARDIN

   Il faut soumettre le nombre 148 à ses diviseurs hormis (N) :

   1+2+4+37+74 = 118 = INCARNATION : c’est la conséquence fatale, l’union ou l’enfermement de l’âme humaine à l’intérieur de son Jardin secret.

   Nous pouvons soumettre le nombre 118 à ses diviseurs hormis (N) pour valider la responsabilité de la créature :

   1+2+59 = 62 = ACTION : c’est ce qui a provoqué la transformation de la créature, la synesthésie a provoquée l’enchainement de l’âme.

   Certificat de la magie de trois

   ENCHAINEMENT DE L’ÂME = 222 = DEUX CENT VINGT-DEUX

   Voici quelques attestations magiques en symétrie miroir du mot « SYNESTHÉSIE » :

   Table : Synesthesie 

   MOTS-CLÉS = 999

   ADÉQUATION1332

   ÉNERGIES999

   LE FRUIT DE LA GENÈSE2331

   JARDIN666

   CHUTER666

   ORIGINEL999

   TENTATION ORIGINELLE2664

   TRANSGRESSION = 1332 = TRANSGRESSÉE

   ÉMULATION1332

   KABBALE DU BIEN ET DU MAL3033

   CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL3303

   LE TRANSPORT DE L’ÂME HUMAINE3330 : transfert de la lumière vers la matière.

   MUSIQUES999

   MÉLODIE999 :  voir l’histoire cabalistique du péché originel en cliquant ici.

       

  

  

   Voici d’autres attestations magiques en déterminant le phénomène (la synesthésie) vécu par l’âme humaine :

   Table : La Synesthésie

   PHÉNOMÈNE = 999

   SATANÉ = 666  : source d’ennuis pour l’âme humaine.

   L’ASSOCIATION = 999

   RÉELLE = 666

   JOUISSIVE = 666

   COMBINER = 666

   IMMIGRATION = 999 : transport de l’âme vers un jardin interdit.

   SYNTHÈSE DU PÉCHÉ ORIGINEL DE LA BIBLE = 3663

   C’EST LE PHÉNOM§NE DU PÉCHÉ ORIGINEL = 3663

   C’EST LA CONCUPISCENCE D’ADAM ET ÈVE = 3663

   MOTEUR DE L’ENFER DE L’ÂME = 2331 : l’enfermement ou l’incarnation.

   TROUBLE DES CINQ SENS = 1998

   ENFERMEMENT FATAL = 1665

   INCARNATION FATALE DE L’ÂME HUMAINE = 3330

   CHUTE FATALE DE L’ÂME HUMAINE = 2997

   ÂME PRISONNIÈRE DES CINQ SENS = 2664

   PIÈGE = 666

       

  

  

   Le Glaive alphanumérique du tarot résume le mot synesthésie :

   Le glaive / Synesthésie 

   Cet arcane représente la séparation de l’âme humaine du Paradis. Nous voyons les fluides ou les énergies se déverser d’une cruche à une autre. Ce qui indique dans un premier temps que l’âme humaine est hors du monde paradisiaque et se manifeste dans le monde matériel (incarnation). La symbolique interprète le changement de plan d’un monde vers un autre. La matière habitée par l’âme humaine, ce qui apporte une combinaison d’énergies ou de fluides cosmiques qui circulent dans la matière. C’est l’arcane 14 du tarot (2x7), ce chiffre sacré de la mystique nous invite à comprendre qu’il y a un cycle de turbulence (7) incarnation et ensuite un cycle d’évolution (7) qui symbolise la résurrection de la chair.

  La synesthésie marche dans les deux sens, c’est la transition entre deux états en cours de changement, la régulation cyclique pour retourner vers le monde paradisiaque.

  La synesthésie dans son mode négatif indique des réincarnations incessantes et non évolutives pour l’âme qui épouse les énergies animales au plus profond de son être. Cela peut signifier la rupture du rythme de la vie (destruction de l’âme) pour l’être qui ne veut pas réintégrer sa véritable patrie.

 

   En conclusion, les Père de l’Église affirment que le péché originel s’est propagé par la génération ; toutefois, ce n’est pas la génération elle-même qui est en cause, mais uniquement la faute d’Adam, et si Dieu ne donne plus la vie surnaturelle à l’âme humaine qu’il crée, c’est parce qu’Adam n’a pas gardé la condition que Dieu lui avait imposée pour la conservation et la transmission de la grâce. Le phénomène synesthésique a été fatale pour la conservation de cet état de grâce.

   Pour conserver cet état de grâce, l’âme humaine aurait dû diriger son jardin secret de l’extérieur, c’était le meilleur moyen de maîtriser les énergies atomiques du monde.

   La signature géométrique configure cet état de grâce, ultime révélation de la kabbale française.